Il est des voyages qui se méritent… Problèmes avec la compagnie d’aviation, problèmes de santé, problèmes de coeur et j’en passe… Mon voyage au Japon fut l’un d’eux.
Problème de coeur
Au départ, il y avait un autre voyage, en Guyane. Un voyage vraiment unique dont je n’ai même pas envie de parler tant l’avoir annulé m’a coûté. Ce voyage devait aussi se passer avec mon conjoint, et le couple battait sévèrement de l’aile à ce moment-ci. Comme il s’agissait avant tout d’une situation professionnelle, j’ai été raisonnable (fait chier), et j’ai annulé ma participation, de peur de foutre une mauvaise ambiance dans le groupe.
Après une semaine à me plaindre, j’ai fais ce que je ne fais pas trop mal = rebondir. J’ai donc booké mon voyage au Japon. Pour faire de cette peine autre chose.
Voici donc mon conseil de vieille sioux du problème amoureux:
La plupart du temps, il peut aussi s’agir d’une opportunité. Mon voyage au Japon n’a pas «remplacé» celui en Guyane, mais il m’a offert une belle leçon de lâcher-prise, m’a permis de pleurer et de travailler en profondeur sur moi.
Problème d’organisation
Les années passent, les voyages se multiplient, et je peux encore me faire avoir comme une quiche.
Lorsque j’ai réservé mon vol Paris-Tokyo, j’étais vraiment heureuse d’avoir trouvé un billet à un prix très correct, dans les 550€. J’avais une escale à Milan, tout à fait raisonnable… mais…
OH FUCK! Il y a un changement d’aéroport…
Je… n’avais… pas vu… Grosse honte.
Voilà que mon escale tout à fait correcte de 3h se trouve être super limite. Les deux aéroports sont éloignés d’une heure de voiture environ. Donc en cas de moindre pépin, retard, bouchon sur la route, j’étais cuite.
J’ai tenté de me faire comprendre, j’ai téléphoné, j’ai proposé de prendre un vol supplémentaire arrivant la veille à Milan… rien à faire. Si je n’étais pas à l’embarquement du premier vol, je perdais l’entièreté de l’aller-retour.
Cela s’est soldé par une réservation d’un taxi à 90euros, que l’univers m’a finalement fait gentiment partager avec un couple rencontré à Paris. Car non, y’avait pas de navettes.
Tout ceci était très mal foutu, mais légal. Deux conseils de sioux, donc :
- sois pas bête comme moi et vérifie bien ton escale
- si jamais une compagnie t’embête vraiment, tu peux faire appel à Flightright, qui par exemple te permettra de récupérer tes indemnités en cas de retard de vols.
Problème de santé
As-tu vu le film Lost in Translation? Si ce n’est pas le cas, cours-y. Si c’est le cas, te souviens-tu que la splendide Scarlett Johansson s’explose le gros orteil et que le merveilleux Bill Murray doit l’emmener à l’hosto? Oui? Je crois que mon gros orteil à moi a regardé le film avec un peu trop d’enthousiasme.
La veille du départ, je commence à avoir super mal. Diagnostic rapide (approuvé par toutes les saisons de Grey’s Anatomy que j’ai vu 2 fois) = panaris. J’en avais jamais eu, il attendait sagement mon départ au Japon. Était-ce un panaris-stress? Un panaris-excitation? Un panaris-trouille? Peur importe.
Par bonheur j’avais encore le temps de courir chez un médecin à Paris, mais si ça n’avait pas pu être le cas, je serasi partie, et j’aurais dû aller à l’hôpital sur place. Voici donc mon dernier conseil de sioux :
Prend une assurance-voyage! Si si. Je t’assure.
Voici un lien qui te permettra de t’assurer tranquille avec Chapka Assurances pour un voyage de plus de 3 mois.
Et ici un lien pour un voyage de moins de 3 mois.
1 commentaire
Evelyne
26 juin 2018 à 14 h 45 minTémoignage qui reflète une situation (malheureusement) pas si rare que cela. Lorsque l’on part en voyage, si on est anxieux, on peut prévoir l’itinéraire, les hébergements , bref toute la partie logistique du voyage mais pas la petite infection, tapie dans les chaires (ou pas) qui ne demande qu’à exister la veille d’un long départ. Cela m’est arrivé (problème dentaire).
Je partage donc totalement le conseil de prendre une assurance de voyage avant de partir et de visiter son dentiste.