Repartir, même un peu, enfin !
Depuis que je suis devenue autrice de bande dessinée (oui, oui, on dit bien comme ça ! Clique ici si tu veux comprendre pourquoi 🙂 ), on va dire que le voyage en a pris un sacré coup dans ma vie. Faire des livres est pour moi un plus grand bonheur pour le moment, c’est comme ça…
Mais qu’est-ce que ça me manque, de voyager !!! Alors quand cette semaine à Cuba pour visiter La Havane s’est planifiée, c’est devenu mon phare dans la nuit, ma récompense une fois mon livre achevé.
Je me suis alors jetée dans la lecture de supers blogs ( ici, ici, et là ), j’ai griffonné des cartes, réservé les vols et hôtels, bref, le virus du voyage, une fois que tu l’as chopé, autant te dire qu’il n’est pas dur à réveiller.
Cuba, c’est graou graou.
J’ai l’habitude de voyager, ce qui t’entraînes nécessairement à avoir souvent affaire… aux… douanières… ( je sais pas pourquoi, je tombe toujours sur des filles). À Cuba aussi, y’avait des douanières, c’était pas la même ambiance qu’au (mettez le nom du pays que vous souhaitez derrière)!
Je suis ce qu’on peut appeler une féministe, radicale pour certains. Je vais souvent en visite au Québec et j’ADORE le féminisme qui y règne. (Si ça t’intéresse, tu peux lire cet article.) Le seul truc qui me manque au Québec, c’est la séduction. Pas le gros lourd qui t’empoisonne la vie dans la rue, en boîte, durant une date ou que sais-je… Non, la chouette séduction, les regards qui en disent long, qui disent « graou », mais sans vulgarité… Bref, ce petit je ne sais quoi que tu retrouves sans problème dans les pays latins, ce petit truc qui fleure le sexe.
À Cuba, tu l’as.
Quand tu visites La Havane, tu peux juste mater dans la rue, pour le plaisir, c’est cadeau. Les filles sont belles, les mecs sont beaux. Et petits plus : j’ai croisé des gays en rue, et vu des filles bosser sur les chantiers.
Visiter La Havane, les premières couleurs
Sinon, je pense que La Havane devrait illustrer le mot « photogénique » du dico. Punaise, qu’est-ce que j’ai pris comme photos ! La vieille ville, si elle n’est pas parfaitement restaurée, a sû garder debout une bonne partie de ses bâtiments d’origine, aux couleurs de bonbons. Le tout saupoudré de linges aux fenêtres, de vieilles bagnoles américaines rarement pâlottes, et d’arbres tout droit sortis d’un filtre photoshop.
Bref, c’est magnifique. Tu vois clairement que la pauvreté est présente, plus dans certains quartiers que d’autres, mais ça a de la gueule.
Et quand tu entres dans un immeuble, tu vois bien que les architectes ne faisaient pas du « ben quoi on s’en fout que ça dure pas, au pire on refera », ou bien du « l’important c’est d’y caser le plus de monde, de façon économique ». Non, ce que compte, c’est que ce soit beau.
Hasta la victoria siempre !
Clairement, le tourisme cubain mise sur le Che, et Hemingway, que tu verras déclinés sur mugs, drapeaux et T-Shirt à tout bout de champ lors de tes visites cubaines. Le Che, c’est un peu la tour Eiffel cubaine, et terme de produits dérivés. Pour éviter de mourir inculte, une fois rentrée à la maison j’ai regardé les deux excellents films :
Outre tous ces gadgets, tu sens bien en te baladant dans La Havane le passé révolutionnaire du pays. Cet aspect du voyage m’a passionnée, mais je ne me sens pas assez connaisseuse et j’aurais peur de dire pas mal de conneries, donc je vais m’abstenir.
Mettons que, bon, si ce qu’un chauffeur cubain nous a raconté est vrai (je n’ai pas trouvé confirmation), à savoir que les américains peuvent maintenant venir faire des affaires à Cuba, mais que pour faire du tourisme ils doivent avant tout visiter des hôpitaux ou écoles, et faire une donations, ça m’a bien fait rire.
Et pour délimiter une zone piétonnière, rien de tels que de bons vieux…
Autre fait intéressant : les deux monnaies.
Ce que je croyais savoir : Il y a une monnaie locale ( le peso cubano ), et une pour les touristes ( le peso convertible, CUC ). Pourquoi ? Pour que les touristes vivent davantage selon leurs moyens. Moi je trouve ça très légitime. Qu’un pays plutôt pauvre fasse un peu plus payer les touristes, ça me semble parfait. En revanche, faites bien attention de ne pas vous faire avoir ou de vous tromper vous-même si vous avez les deux en poche, au risque de payer 30 dollars votre bouteille d’eau. Un CUC ( moi je prononce cuque, mais il faut dire couque ) vaut 25 peso cubano.
Ce qu’une lectrice m’a appris :
« Je souhaitais juste apporter une précision. Le CUC n’est pas la monnaie POUR touristes mais juste la monnaie forte et du coup ça c’est pas cool pour les cubains. Parce que tous les biens de consommation courante sont en CUC. Les rares produits délivrés en CUP sont souvent de très moyenne qualité. C’est donc très dur pour les cubains !
Et encore, maintenant on peut payer en CUC OU CUP. Avant ils n’avaient pas le choix, leur salaire leur étant versé en CUP, ils perdaient déjà juste en allant à la banque faire le change en CUC. »
Et en avant la musique !
Si je vous dis : « Aki ! Sékéna la clara ! La étrana transparansia ! É tou ! Kérida présensia ! Commandantééé Ché gévaraaaaa ! »
Ben tu te remues, normalement.
À la Havane, la musique est partout, mais elle est upgradée vis à vis du petit accordéon qui joue encore et toujours L’amant de Saint-Jean sous tes fenêtres.
Il y a apparemment de très bonnes écoles de musique à Cuba, et les musiciens de rues / restaus, s’ils jouent certes des classiques, sont vraiment excellents et savent les interpréter.
Petits aperçus.
À 00:45 : de la pure joie ! ( tutulup ! )
Dans le prochain article, je te donnerai des bons plans, adresses et encore plein de photos pour te faire encore plus rêver de La Havane !
Ah, et si tu veux voir le pourquoi du comment j’ai disparu des radars, voici un chouette article sur mon livre, et une preview des pages.
8 commentaires
Bénédicte
27 septembre 2017 à 18 h 20 minEt c’est reparti pour la folie des voyages!
Ton livre était super en fait!
À bientôt!
Aude
27 septembre 2017 à 20 h 20 minUn tout grand merci Bénédicte ! Ravie que ça t’ai plu 🙂
Meriem
27 septembre 2017 à 20 h 53 minLa pure joie ! J’adore ! Et tu as un très joli rire. Et j’ai cru reconnaître quelqu’un 😉
Aude
28 septembre 2017 à 9 h 38 minOh salut toi !
Merci 🙂 🙂 🙂
Love tellement.
Laura
29 septembre 2017 à 8 h 56 minCoucou.
Tres belles photos et joli article !
Je souhaitais juste apporter une précision. Le CUC n’est pas la monnaie POUR touristes mais juste la monnaie forte et du coup ça c’est pas cool pour les cubains. Parce que tous les biens de consommation courante sont en CUC. Les rares produits délivrés en CUP sont souvent de très moyenne qualité. C’est donc très dur pour les cubains !
Et encore, maintenant on peut payer en CUC OU CUC. Avant ils n’avaient pas le choix, leur salaire leur étant versé en CUP, ils perdaient déjà juste en allant à la banque faire le change en CUC.
Aude
29 septembre 2017 à 18 h 56 minBonjour ! UN grand merci pour tes précisions !
Je me permets de te citer dans l’article pour rectifier 🙂
La Havane : langoustes, cocktails et volupté.
21 novembre 2017 à 0 h 21 min[…] le précédent article, je vous faisais part de mes premières sensations lors de mon voyage à Cuba, et plus […]
Varadero... ou pas.
21 novembre 2017 à 1 h 40 min[…] de mes deux précédents articles, ici et ici, je t’ai emmené faire un petit tour à la Havane, bouffer des langoustes et picoler […]